LE MONDE
« Les digressions poétiques de MerMèrre font l’effet d’un séjour en thalasso : des antidotes pour les gens qui doutent ».
L'HUMANITÉ
« Comment dire la relation mère-fils, dans un travelling de quatre décennies de vie commune ? Par un roman filial hors norme pour dire une relation filiale hors norme. »
TÉLÉRAMA
« Un livre adressé à tous, pour tous, mais sans nous : du déjà vu. »
LiRE
« Dans MerMèrre, avec descriptions en provenance du Cap — nous sommes à la limite des quarantièmes rugissants —, Lars Canü dépeint le paysage comme personnage principal. L’auteur resserre ses mots pour dire la contemplation, jusqu’à faire de la citation le cœur névralgique du récit. La plus fameuse ? “Le premier instant dure toujours.” »
CANU.UK
« Une merveille ! Du génie ! »
POEZIBAO
« L'auteur avance par effet kaléidoscopique, et conduit le lecteur à mener un travail de reconstitution pour fabriquer intérieurement son récit. »
SPASME
« Un chapitre clé — la mère réveille son fils et lui raconte en pleine nuit ses ébats avec un amant de passage — pour saisir un tant soit peu la complexité d’une femme, mère aimante jusqu’au bout de ses nuits. Inscrit dans un récit intimiste plus vaste, mixant autobiographie et digression poétique, ce chapitre fait l’effet d’un écrin cru. Une merveille. »
LES INROCKUPTIBLES
« Une mère enchaîne les conquêtes, laissant son fils seul sur le quai. Le quai de la rancœur, au dernier rang de son cœur. Pris dans ce filet matriarcal — tel un McEnroe à la volée —, l’auteur se débat dans une biographie médisante. Un match mère-fils de haut vol. »
OUEST-FRANCE
« Lars Canü inaugure avec MerMèrre un nouveau genre littéraire : le roman d’amertume. »
FANNY VOISINES (blog)
« Ou comment narrer les flux de pensées d’une mère excédée par son fils — “Ce n’était pas le dernier des cons, il se tenait dans la bonne moyenne.” » On applaudit la rhétorique qui frappe. On applaudit moins le thème du livre (lu, relu et rabattu) qui tombe à plat. »
LA GRANDE LIBRAIRIE
« Cette nouvelle littérature de la lenteur, avec ses effets d'attente, prend la forme d'un vrai récit de voyage, avec le goût du décorticage, dans la droite lignée d’un Flaubert, Hugo et Proust réunis. Une réussite. »
TRANSFUGE
« Lars Canü explore l’écriture semi-automatique : il écrit une phrase et continue son geste pour en découvrir le sens. Son écriture transpire de cette quête esthétique. Lors d’un rare entretien à son domicile, il nous confiait, non sans trouble : “Avant que d’écrire nous ne savons pas ce que nous allons écrire. En écrivant, nous voyons que nous écrivons des choses que nous n’avons jamais sues. Nous écrivons ce que nous ne pensons pas encore.” »
Afrique du Sud. Le Cap. Une falaise. Un homme et la mer. Un homme songe à sa mère, entre flux et reflux, calme et tempête, houle et tourmente. L’amère mer de toutes les mères.
Dans cette invitation poétique et méditative, adressée au lectorat le plus large, Lars Canü met en jeu un fils écrivant à sa mère qui n’est plus. Un écrit à l’absente, possible par l’absence, qui nous invite à projeter nos échos biographiques, aussi houleux soient-ils.
L’ouvrage MerMèrre a obtenu le Prix du public au Festival du livre abstrait réaliste de Paris (2021).
Page 13
Une plage. La mer. La mienne.
Son histoire. La mienne. La vôtre peut-être.
Page 41
Un jour la mer
Un temps la vague
Un moment suspendu l’écume
Passent l’albatros, le nuage, le trois-mâts mythique
La mer roule ses galets.
Page 103
C’est sans doute parce que sa mère ne respectait plus le bruit des vagues qu’il décida de se taire.
Page 183
La vie est une tartine de merde qu’on bouffe tous les jours, philosophait ma mère les jours d’un peu moins bien.
Nota Bene
L’auteur signale aux lectrices et aux lecteurs la multitude de titres envisagés par l’éditeur (avant le cut final) : Mère Mer | MerMère | Mer Mairre | À mère mer | Marre-Mère | Merre et Terre | Face à la mer | Merre Me(r) | Mer Mer(r)e | Face à la mère |L(erre)–M’aire | Face à Mèrre | Mer me(r)re en Mer du Sud | La Merre (récit–presque-autobiographique)
Remerciements
L'auteur remercie sa mère (pour son grand ratage d’une vie ordinaire), son père, sa sœurette, son frérot. Pensée émue pour Sylvie, Précillia, Jean-Pierre et Bertrand, évidemment. Pensées littéraires à Annie Ernaux et Pierre Assouline. Clin d’œil, enfin, à John McEnroe pour sa présence dans l’aventure de ce livre, et son aide pour renvoyer ses idées aussi rapidement que ses balles.
Répétiteur, garçon d’écurie, plongeur, agent de sécurité et joueur de tennis, Lars Canü, 40 ans, a déjà multiplié les vies.
Né d’un père ours et d’une mère serial killeuse, il a rêvé de faire du tennis son métier. Le tennis ne l’aima pas, il se mit à l’écriture (sur une machine amiga).
Il emprunte à Borges ses premiers mots. Relit Flaubert et publie son premier roman, encouragé par son ancien professeur de SVT de seconde au lycée Paul-Ricœur de Beuzec-Cap-Sizun (Finistère, France). Il a alors 29 ans.
Son premier ouvrage, Final, traduit en 26 langues, mettait en jeu un sportif subissant une transplantation cardiaque en même temps que se jouait un match de football.
Né en 1981 à Hørsholm (Danemark), l’auteur a vécu en Bretagne et a séjourné plusieurs années en Afrique du Sud. Il habite aujourd’hui l’Écosse. En dehors des tournois internationaux de tennis où il a régulièrement sa place en carré VIP (au côté de son complice John McEnroe), ses apparitions publiques sont rares.
Final, Ultime éditions, Paris, 2010.
MerMèrre (préface : Lars Canü ; postface : Lars Canü), Ultime éditions, Paris, 2021.
PairPert, Ultime éditions, Paris (à paraître, 2032).
Saint-Herblain (Loire-Atlantique, France).
Ouvrage conçu lors de la rencontre du 14 décembre 2021, ouverte à tout public.
À la Maison des arts (associés avec le théâtre Onyx et La Bibliothèque).
En présence de : Juan Pablo Miño (dans le rôle de l’auteur) — JK, LK (dans le rôle de la modération) — Gérard, Guillaume, Michel (dans le rôle des complices artistiques).
Le Livre imaginaire remercie particulièrement Clémentine Mélois, Valère Novarina et Thomas Vinau pour leur contribution à MerMèrre (à l'insu de leur plein gré).
L’expérience d’improvisation littéraire collective s’est prolongée par un atelier d’écriture et de composition visuelle, le 15 décembre 2021, à la médiathèque Charles-Gautier Hermeland.
Équipe coordinatrice du projet : Jean-Noël Charpentier, Annabelle Durand, Louise Kelley, Manuela Loué, Catherine Sylvestre.