LA MONTAGNE
« Jamais, jusqu’alors, les lecteurs n’avaient pu percevoir aussi bien l'identité de cet auteur et il a fallu le personnage d’une actrice pour la révéler totalement. Le livre le plus personnel de J.B. »
LiRE MAGAZINE LITTÉRAIRE
« Autobiographie ? Récit de vie ? Thérapie par l’écriture ? Un nouveau roman vrai de J.B. »
LE MONDE
« J.B. pare de toutes les séductions du page-turner (suspense, rythme endiablé, valse des formes d’écriture) un roman empli de questions existentielles et métaphysiques passionnantes, de coups de chapeau littéraires et de trouvailles langagières. Il faudrait de lui tout citer, ne rien faire d'autre que de lui tout citer. »
PSYCHOLOGIE MAGAZINE
« L’histoire d'une femme qui pourrait être celle d’un homme. Un voyage intérieur guidé par un psy muet (pléonasme). À ne pas rater. »
LE COURRIER DE L'OUEST
« Peau d’âme possède une efficacité narrative qui tient le lecteur en haleine tant on aimerait percer la personnalité du personnage principal, à la fois tendre et brutale, détachée et obsédée par le huis clos permanent entretenu avec son psy. À la fin du roman, on ne peut s’empêcher de se sentir un peu orphelin. »
PRESSE-OCÉAN
« Balloté entre ses propres démons et une farouche volonté de jouer avec le lecteur (pour notre plus grand plaisir), l’auteur nous emmène sur des chemins rocailleux, au-delà des montagnes de la vie. Un roman puissant, inspiré autant de la collection « Arlequin » que de Céline. »
LIBÉRATION
« Un style abscons »
TRANSFUGE
« Une belle exploration de l’âme humaine. Un récit immergé dans les méandres de nos flux de pensée. Un voyage intérieur qui, en dehors d’Histoires de la nuit de Laurent Mauvignier, est devenu bien rare dans la littérature contemporaine française. »
CAHIERS DU CINÉMA
« Marquée par les addictions de Catherine, sa mère, Élisa décrit ses vingt-cinq années de quête existentielle. Un formidable clin d’œil à la figure populaire de Catherine Deneuve, pour qui l’auteur, chacun le sait, possède une admiration au-delà du raisonnable. »
L’HUMANITÉ
« Un livre adressé aux CSP+, ouvert aux CSP- si l’éditeur accepte la présence d'un glossaire à l’occasion de la réédition. »
LE MATRICULE DES ANGERS
« J.B. fait partie de ces écrivains issus des milieux populaires à la recherche de légitimité, qui aiment faire appel à la culture générale. Cependant, la littérature n'est pas étalage de références, mais tombeau de la culture ; elle n’a pas vocation à citer mais à piller, détourner, emprunter, pasticher, sampler. »
FABULA.ORG
« La méthode d’écriture de J.B. est maintenant connue du grand public (régurgitation -> étalage -> contraction), mais l’auteur semble ici avoir omis la dernière phase de son travail. Résultat : pas de résultat. »
CASENTLEBOOK.FR
« Comment dire les silences dans l’écriture ? J.B. n’a pas trouvé mieux que de laisser des pages blanches pour les répliques du psychologue. Des pages sans mots, pour ouvrir la liberté d’interprétation des lecteurs. Les éditions CSP+ ne cessent de nous étonner. L’on peut regretter cependant le peu de cas fait des questions écologiques : peut-on en 2020 se permettre de telles formes littéraires* au regard de leurs impacts sociaux et environnementaux négatifs ?) »
CHAMP PSY
« Nous avons interrogé l’auteur J.B. à propos des bienfaits de la psychanalyse sur son écriture. Sa réponse fut nette : "Vingt-cinq années de psychanalyse m’ont permis de rester debout. C’est cet espace de parole qui importe, pas les réponses. Les réponses, je les trouve dans l'écriture." »
POEZIBAO.COM, L’ACTUALITÉ ÉDITORIALE DE LA POÉSIE
« Dans son troisième opus, J.B. crée des personnages-jeux de mots (William Jexpire), légèrement à côté de la réalité, permettant au lecteur de percevoir cette réalité plus concrètement. »
L'OBS
« Même si, chez cet auteur, le masculin et le féminin sont plutôt un dégradé que deux couleurs franches, il a fallu un personnage féminin pour laisser entrevoir la véritable identité de cet écrivain que l’on recroisera sans aucun doute sur la scène littéraire. »
À l’aube de la quarantaine, Élisa, personnage androgyne pour le moins attachant, nous livre une farce contemporaine sur le sens de l’existence. Sous ses peaux d'actrice, qu’elle a tant revêtues, se révèle au fil des pages une autre femme, qui aime follement son art... et son psy.
Un roman d’aventure intérieure qui explore des frontières avec la normalité, ce délire accepté de notre relation au monde.
Page 52
« (...) À quarante ans passés, ce livre est une tentative de vie, comme on fait une tentative de suicide.
J'ai très souvent vécu à deux pas de la réalité, dans des fictions échafaudées instantanément. Dès la plus jeune enfance, mon imagination ne cessait de me dépasser, moi et le monde qui m'entourait. Je devins ainsi une suite de personnages mi-fictifs, mi-réels que j’interprétais selon les circonstances. J’étais née naturellement actrice, une actrice à qui le plus grand metteur en scène de tous les temps, le Destin, n’attribuait que des rôles tragiques.
Je jouais la vie car la vivre m’était impossible (...) »
Page 207
« (...) Alors que la scène ne tient plus qu'à une vie, il faut savoir vomir à défaut de pouvoir dire. Et puis ingurgiter des litres de vin, des kilos de bonbons et des pages de culture. Revivre pour recommencer (...) »
Maître de l’écriture mentale, J.B. compose ses livres allongé sur son lit, face plafond, avant de se lever urgemment pour jeter sa prose. Nourri de culture populaire (Danielle Steel), ce jeune auteur prolifique, né dans un petit village de l’Anjou, amateur de bonne chère et de bon vin, partage ce besoin pressant de créer et un désir urgent de rendre sa vie plus intense. Il revendique, entre autres, sa filiation avec la collection « Arlequin », dont il avale les titres comme des bonbons. Quand il n’écrit pas, il aime disserter sur l'urgence créatrice et sa belle inutilité qu'il découvrit dans le geste théâtral avec William Shakespeare, en interprétant le personnage de Mercutio dans Roméo et Juliette.
Seine d’amour, Éditions CSP+, Paris, 2017.
Pacte de l’intime, Éditions CSP+, Paris, 2014.
Tiercé (49)
L’expérience du Livre imaginaire fait partie d'un programme de formation autour de l’éducation culturelle et artistique tout au long de la vie mené auprès des élus, des animateurs enfance-jeunesse et de l’action sociale, des bénévoles des réseaux de bibliothèques de la communauté de communes Anjou Loir et Sarthe.
Clin d’œil à Antoine Huchin pour avoir joué le plus sérieusement du monde le rôle de l’auteur, à Tiffany Delaître (à l’initiative de l'évènement) pour la modération tout en humour de la rencontre, à Martine Bouvier pour sa mise en lien avec les bénévoles du réseau de bibliothèque et au groupe des lecteurs complices pour leurs belles lectures à voix haute.
La lecture-correction a été réalisée par Solène Bouton.
NOTA BENE : L’extrait de la page 52 est issu de l'ouvrage Je ne suis pas celle que je suis, de Chahdortt Djavann, Éditions Flammarion, 2011.