OUEST-FRANCE
« Robert et Martin sont deux chiens qui se rencontrent dans un parc avec leurs maîtres. Les deux hommes vont-ils s’aimer autant que leur chien ? Rien n’est moins sûr… »
LE PARISIEN
« Des hommes fades côtoient des rêveurs, en quête de l’inaccessible, sous le regard amusé, parfois cruel, de chiens critiques. Très critiques… »
LE TÉLÉGRAMME
« L’histoire d’une rencontre entre deux personnages, Malik et Karim. L’un a une vie « parfaite », l’autre est joueur de foot, voyageur et rêveur. Lors d’une promenade avec leur chien, ils font connaissance. Leur chien va changer leur vie (de chien)… »
PRESSE-OCÉAN
« Quand la rencontre de chiens dans un parc au mois de mai nous entraîne dans le tourbillon de vies réelles et rêvées de leurs propriétaires… Une réflexion passionnante sur les choix que l’on peut opérer dans une vie. »
L’ÉCHO DE LA PRESQU'ILE
« Êtes-vous original ? Basique ? La lecture de ce roman vous aidera à vous connaître. »
LE MATRICULE DES ANGES
« Après George Orwell et La vie des animaux, Une vie de chien démontre encore que les animaux font penser la condition humaine. »
CHIENS MAGAZINE (NUMÉRO SPÉCIAL)
« Martin a mangé les fesses de Robert. Qu’en sera-t-il de la vie de Robert après ce canichide ? »
Tout commence par une chute. Tout commence par une table. Tout commence par une secrétaire. La secrétaire chute sur la table. La chute de la secrétaire fait table rase du passé et laisse émerger des vies imaginaires : un caniche (Robert) et un chihuahua (Martin), l’un va mordre le cul de l’autre et faire se rencontrer leurs maîtres (Malik et Karim), respectivement joueur de football professionnel (Champion Ligue) et président de l’Algérie (après un long parcours mafieux avec un pistolet à eau). C’est sans compter sur Mia Khalifa, une actrice de films pornographiques américano-libanaise, venue mettre son grain de sable (et de sexe) dans cette panoplie de personnages au bord de la chute…
Un roman-poème fou sous fond de dénonciation féroce et grinçante de la société du XXIe siècle.
« Christina était merveilleusement parfaite dans le jeu multiple de sa vie. Docile et transparente le jour avec son chef de secteur, coupe au carré, jupe droite impeccable, elle devenait la nuit une radieuse aventurière, arpentant les coulisses des stades de foot avec détermination et une certaine ingénuité qui suscitait la sympathie immédiate, d’autant que son chien majuscule appelait à la caresse avec son adorable poil roux et frisé. Se méfier d’elle était tout simplement hors sujet.
Dans une belle harmonie digne d’une belle chorégraphie, Paul commença à s’accroupir quand Ambre se décida enfin à jouer son coup de maîtresse. Dans un ralenti parfait, le premier baissa les yeux au sol quand la seconde leva les siens au ciel, suivant de près, de très près, la trajectoire de la boule qu’elle avait lancée avec un enthousiasme mal canalisé, une envie de vaincre non dissimulée, et une puissance non calculée. Puissance si puissante qu’en une fraction de seconde le délicat nez du délicat poète se trouva fracturé.
Ô grands cris, Ô grand désespoir, Ô la gaffe ! Quel ange là-haut pour se moquer du sérieux de la délicate Ambre qui à chaque fois qu’elle tentait de forcer sa nature, de froncer ses jolis sourcils et de se concentrer immanquablement, imparablement, ne manquait pas de provoquer une catastrophe. Les corneilles regardèrent impavides les Docs rose se précipiter sur le poète à terre. L’œil sombre, qui avait un peu viré au blanc, le coup aidant, croisa le regard bleu de la jolie pimpante. Il glissa et tourna et s’arrêta net sur le genou, sur les genoux, de la jeune femme accroupie. Ça se confirmait : Paul était amoureux. »
Née dans un village du Péloponnèse, Eiphos Yaf écrit depuis l’âge de 16 ans. Après la sortie en 2016 de Un si charmant enfer, écrit en grec et publié dans quatorze langues, salué par la critique (prix Europa), elle s’enferme avec ses huit chiwawas et vit en Aubrac. Le défilé rocambolesque de ses personnages l’a emmenée vers un travail en profondeur sur la relation homme-chien et l’animalité humaine.
Collège Jean Moulin, Saint-Nazaire.
Avec le théâtre de l’Entr’Acte et deux classes de 3ème du collège Jean Moulin. En présence de la (fausse) auteure invitée Sophie Fäy et du comédien Henri Mariel.