Le Haut-Parleur
« Ouvrage déjà culte, notamment pour avoir impulsé le mouvement féministe VIE TA VIE SANS ENFANT, Le seum de la mater dolorosa est un récit fantastique d’une mère d’aujourd’hui qui bascule dans l’infanticide. »
Ouest-France
« Difficile d’imaginer un roman plus haletant que l’histoire de cette mater dolorosa, Médée du XXIe siècle, dont l’action se situe à Pornic-coeur-du-monde. »
Presse-Océan
« Hermione Grosjean, l’actrice du Pays de Retz, n’hésite pas, dans son écriture, à aller plus loin que son imaginaire. Une œuvre unique, déroutante, ensorcelante, qui emprunte au conte comme à Stephen King. »
Polar magazine
« Dans un ouvrage à mi-chemin entre l’autobiographie et la série chair de poule, Hermione Grosjean dont l’identité réelle reste inconnue nous donne à contempler les errances d’une sérial-mère de famille habitée par les obsessions taxidermistes. »
Télérama
« Hermione Grosjean, auteure littéraire dorénavant connue pour sa saga Les affres de la mer, nous livre ici sa vision décalée de la maternité. Sa nombreuse famille constitue la trame du livre. Et l’on passe du rire aux larmes, du Petit Poucet à Barbe bleue… À travers ce conte machiavélique, l’auteure-trice-tresse glisse vers la folie meurtrière sans jamais se départir de son sourire et de son humour. »
France Loisir
« Territorial, social, burlesque, fantastique, tragique. »
Magazine Lire
Critique de Bernard Nouveau.
« Quel diable de Femme cette Hermione Grosjean. Une allure à vous donner confiance. Mais en sa présence, j’éviterai de lui tourner le dos. Elle peut vous y enfoncer sans prévenir son stylo à plume.C’est un peu ce qui m’est arrivé en lisant son dernier roman. Je m’apprêtais à en dire pis que pendre, rédigeant mentalement les phrases de ma critique "Il n’est pas facile de garder une fraîcheur d’invention pour le troisième livre… et ma conclusion se voulait aimable et conso-lante : Demain sans doute…".
Et c’est là, dans ce moment d’inadvertance, qu’elle me l’a enfoncé son porte-plume. A ne pas pouvoir le décrocher, tournant les pages comme un furieux.
Oui, ce roman est diablement construit. Il associe une sorte de banalité d’existence dans laquelle chacun peut se reconnaître, à des éléments féeriques sortis des contes de notre enfance. Mais, ici, les contes tournent aux cauchemars et nous, nous tournons les pages frénétiquement les mains poisseuses, pour nous y enfoncer plus encore. Et le pire, c’est que nous le faisons avec délectation.
Diablement construit, ai-je écrit.
À partir du chiffre SEPT, chiffre de la perfection, exactement.Sept nous le savons est le chiffre du bonheur, de la fertilité. Le chiffre des contes, Blanche-neige et les sept nains. Mais le chiffre aussi des sept péchés capitaux. Ou des Sept merveilles. Mais surtout le chiffre clé du troisième roman d’Hermione Grosjean, Le seum de la mater dolorosa.
Sept. Comme sept enfants mi-anges mi-démons nés d’une mère cherchant, par la procréation et l’adhésion aux valeurs bourgeoises de son époux, un moyen de s’élever socialement.
Sept. Comme le nombre d’enfants, qui, au fil de la narration, disparaîtront dans de noires circonstances, après avoir croisé une dernière fois des lieux mythiques de la cité balnéaire de Pornic : une roulotte (du Dolmen du Prédaire), une plage (La Source), un café (Le Balto)… Car l’action du roman est bien localisée. Pornic, petite station balnéaire. Le seum de la mater dolorosa est une autofiction territoriale de classe, à dimension balnéaire. Je sais comme ça a priori, ça ne veut rien dire. Mais lisez le livre d’Hermione Grosjean et vous comprendrez.
Ce roman nous entraîne encore une fois dans un monde mystico-fictionnel, entre roman de terroir et conte délirant où les projets d’enfants côtoient les projets d’achats de pain. Un livre qui vous permettra peut-être de voir autrement votre maternité et paternité. »
Les premières lignes de ce troisième roman d’Hermione Grosjean, ne vous laisseront rien percevoir de l’imaginaire fantastique et meurtrier auquel il va vous conduire.
La banalité des faits : Il semble que l’héroïne du roman n’a que ses sept accouchements à raconter.
Le genre de littérature que l’on range dans la rubrique « Témoignage de vie ».
Et puis, voilà, qu’en une réplique, tout bascule :
« – Vous ne croyez tout de même pas que j’ai empaillé mes sept enfants dit-elle au policier qui l’interroge.
Comment, s’exclame celui-ci, complètement sonné, vous les avez empaillés… »
Voilà, c’est parti, vous êtes engagé dans une sorte de « road movie littéraire » infernal.
Et il est peu probable que vous en réchappiez.
Un livre à donner des frissons… Ceux du plaisir sans limite.
Hermione Grandjean est née en 1966 à Pornic où elle vit toujours. Le Seum de la Mater Dolorosa est son troisième ouvrage.
Médiathèque Armel de Wismes, Pornic.
Avec le théâtre de l’Entr’Acte, le comédien Henri Mariel et Valérie Pasquier, (faux) auteure invitée. Avec le public chaud bouillant de la médiathèque Armel de Wismes